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HISTOIRE DU BANGANA

DE L'AUBE DES TEMPS A NOS JOURS

Les temps anciens

Le territoire banganais, mal desservi et recouvert de savane inculte, de forêt primaire inextricable, de bêtes féroces et de marais malorodants, a de tout temps été évité par les gens raisonnables. Des restes de petit déjeûner attestent cependant d'une présence humaine aux environs de -5000 avant notre ère. En -2016, le pharaon Amenetomphis III conquiert la vallée du Banga et y construit plusieurs tombeaux pour ses chats. Délaissé par les anciens royaumes, il est occupé par la dynastie Mogon qui s'en sert comme territoire tampon inhabité à sa frontière nord.

Entre 1300 et 1500, un ambitieux royaume de chevaliers industrieux occupe la région, Kahlesien. Cette époque mythique est très mal documentée et sujette à de nombreuses interprétations contradictoires.

Au XVIIème siècle, c'est au tour d'Ys de revendiquer l'arrière-pays de Métropolys, un comptoir plus au nord. Le Pararchontat des Ysvoiriens (en référence à la pénombre qui règne dans les sous-bois) fournira des semi-pierres précieuses et des éphèbes.

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L'ère coloniale

En 1879, après plusieurs siècles de décadence, la partie orientale du Bangana passe sous le contrôle de la Francovie qui y implante une colonie. Un consul est nommé contre son gré à Largeville, composée de trois bâtiments officiels et d'un débarcadère. La province des Côtes-de-Fer est totalement délaissée par l'Etat colonial, jusqu'en 1960, où celui-ci quitte la région et libère son consul, trop heureux de faire ses valises.


Envahi par plusieurs états fantoches dans la seconde partie du XXème siècle, il subit la pression démographique de deux ethnies rivales, les Koussa au sud, et les Koussi au nord, qui migrent au fil des mouvements de troupes.


La première indépendance

En 1980, alors que personne ne veut du territoire, un Koussa, Toussaint Houssé-Saladié, déclare l'indépendance du Bangana et extermine consciencieusement un maximum de Koussi. Mais ceux-ci résistent et bloquent la façade maritime, plongeant le pays dans la misère, misère qui décimera les Koussa des hauts plateaux. En 1999, le pays est à nouveau presque vide.


Sous occupation orionaise puis syldave

Un empereur mégalomaniaque, Actarus d'Orion, occupe le continent sud dès mars 2000. L'Empire est tellement militarisé et stupide que le pays s'effondre quelques mois plus tard. De nombreux conscrits orionais demeureront jusqu'à aujourd'hui dans des bases autosuffisantes et des bunkers perdus dans la forêt, ignorant tout et ignorés de tous. Des Syldàves venus de Pseudopolis débarquent en 2002 et fondent la Syldàvie, état féodal peuplé de dangereux savants fous dont les expériences finissent par mal tourner. La Syldàvie est dévastée en 2003 par une Bombe à Gel qui pétrifie le pays, y compris sa partie nord (l'actuel Bangana). Le seul reste de la Syldàvie est la province de Sud-Sildavie, appartenant de nos jours à l'Union Transocéane.


La République de Kalesie

Une république s'installe ensuite, la Kalésie, héritière de Kahlesien, le long du fleuve Kalésie, qui disparaîtra en 2004-2005 suite à l'effondrement tectonique du Saraland. Le fleuve bloqué formera le lac d'Omouyé. Les tentatives kalésiennes d'industrialiser le Bangana laisseront quelques traces, notamment la cité industrielle fantôme de Célarion dans la dépression du Kanga et les gisements de cradium. Aujourd'hui encore, on trouve quelques unitaristes kalésiens qui réclament la reformation de la Kalésie et l'inclusion du Bangana dans un ensemble comprenant Pirée et les provinces nord de la Francovie.


Les années d'anarchie

Le Grand Seïsme de 2004 qui provoque l'engloutissement du Saraland et des principales villes côtières de Kalésie porte un coup fatal à la République qui s'effondre quelques mois plus tard replongeant le pays dans une nouvelle ère de chaos.

Laissé à l'abandon, le territoire du Bangana vit pendant plusieurs années, simplement constellé de villages kalésiens, syldàves, orionais, koussi et koussa.

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La seconde indépendance

Au printemps 2012, Bienvenue-Aimé César Houssé Saladié, à la tête d'une escouade de koussa armés, prend la ville minière de Bombasha, chasse son chef le Sénateur Dudu, et occupe militairement le pays. Les locaux syldàves et kalésiens sont enfermés ou réduits au servage. L'été suivant, la République Indépendante et Populaire (RIP) du Bangana est proclamée, mais Houssé Saladié perd rapidement le contrôle, défié par le leader koussi Kataka N'Gulu (Zambizar) allié au Sénateur Dudu. Le pays est divisé en  clans qui s'affrontent sans relâche. Malgré tout, l'économie (notamment l'extraction minière) décolle et le pays connaît un boom démographique sans précédent. Le pays commence a nouer des relations diplomatiques et début 2013, les premiers jeux microlympiques d'hiver sont même organisés au Mont Ségelélao, avec succès. Plusieurs koussa dominent la scène politique de la RIP pendant ces années : Sébé Déconi Ogooué, Joseph-Amédée N'Bissi, Houssé Saladié, Auxèse Sékissa et Triomphant Sékissa. Ce dernier finira par faire un putsch en 2015, sans résultat concret. Le pays n'a cessé de décliner.


La République-Empire du Bangana

Un noble koussi de la province des Sources, Lanterno de la Vejiga, met fin à la RIP à l'hiver 2015-2016 et crée la République-Empire du Bangana. La capitale est déplacée à Largeville. Une police répressive, la Mange-Manta, est mise sur pied, tandis que toutes les institutions sont remplacées par des organes contrôlés par l'Empereur, de la Vejiga lui-même.


La 3e République

En mai 2016, un banganais d'origine kalésienne, George Elizabeth, assassine de la Vejiga et rétablit la république. Mais l'état est faible. Le 27 août, la £AK (£igue Armée Kalésienne) menée par £eonard Omniha££ëk encercle Bombasha en demandant l'union de Pirée, du Bangana et de la Francovie-Nord au sein d'une Nouvelle Kalésie. Le lendemain, le Colonel Ravid Funeray renverse Elizabeth et met les dirigeants de la £AK sous les verrous.

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L'Etat Libre d'Amnesie

Une constitution est adoptée, et le nom d'"Etat Libre d'Amnésie" est choisi pour expurger les démons du passé.

Les élections principales voient tout de même la victoire des Pro-Kalésiens modérés, et Harmonie £ibra devient Secrétaire Principale. Elle disparaît peu de temps après dans le maquis sans laisser de traces. L'Amnésie, devenue terre d'accueil de nombreux marginaux, s'enfonce alors dans les conflits.

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La Pyrolyse

Alors que la Ligue de Reconstitution de la Syldavie (LRS) apparaît, le gouverneur et gourou Phûc Ta Toông, chef de la secte du Phénix d'Or, proclame la République des Fours à Pyrolyse le 13 octobre 2016. Les Etats voisins, qui craignent pour leur sécurité, tentent de placer le pays en quarantaine et ferment les frontières. Du 18 au 25 octobre 2016, de gigantesques incendies provoqués par les Pyrolysiens ravagent le pays, la secte croyant hâter ainsi la fin du Micromonde.


La 5e République et l'Apocalypse Verte

Le Colonel Funeray prend le pouvoir pour tenter d'éteindre les incendie et y parvient, bien aidé certes par l'arrivée de jours pluvieux. Le Commandant Triomphant Sékissa est rappelé, et proclame le 26 octobre la 5ème république banganaise, à la tête de laquelle il se nomme lui-même. Mais d'autres anciens Banganais reviennent après l'épisode amnésien (Ogooué, Moubamba) et se déclarent eux aussi présidents. L’un d’eux, dont l’identité est aujourd’hui inconnue, cherchant a empoisonner ses opposants a la brillante idée de déverser des produits chimiques krasslandais dans les points d’eau du pays provoquant ce que l’on appellera, l’apocalypse verte. Les plantes et les animaux qui absorbèrent ces produits chimiques subissent des mutations et la végétation s'accroit et se densifie rapidement dans de nombreuses regions du pays. La faune devient plus agressive, la flore devient plus vénéneuse. De nombreux Banganais cherchent refuge dans des pays voisins.

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L'intervention francovare

Confrontée a l'afflux de réfugiés à ses frontières, la Francovie, déccide d'aller rétablir un peu d'odre au Bangana avec l'intention d'en profiter pour en faire un protectorat. Le 30 octobre 2018, les forces armées francovares appuyées par des troupes édoranaises et kolozistanaises entrent au Bangana. Le 2 novembre les Francovars débarquent à Largeville et s'emparent de la ville ou ils placent un gouvernement formé d'exilés banganais ramenés dans leurs bagages. Les troupes francovares occupent aussi Triomphant-Sekissa (aussi connue sous le nom de Troupomé) et progressent lengement dans le Kivala et le Bokoudo. Les seigneurs de guerre locaux qui contrôlent des parcelles du territoire banganais réagissent en ordre dispersé à l'intervention francovare. Dans le nord du pays Joffrey Delfrous s'autoproclame roi de la Kalésie du Nord et annonce l'indépendance de cette province. Dans l'ouest du pays  Prosper Boniface Akilebo, qui contrôle une region autour de Setissi dans a province des Deux-Fleuves, s'autoproclame président de la République du Bangana et appelle à résister à l'envahisseur. La progression des forces francovares et de leurs alliés de la Grande Alliance au Bangana se heurte toutefois a une résistance de mieux en mieux armée par des trafiquants d'armes krasslandais et a une forte contestation internationale. L'Union transocéanienne et le Krassland menacent d'intervenir si les Francovars entrent dans la province des Deux-Fleuve, la crise banganaise risquant alors de devenir un conflit micromondial.


La Conférence de Bombasha

Sous la pression la Francovie accepte dans ses grandes lignes le plan de paix proposé par le toparque skotinec Brasidas Spyros et soutenu par la Ligue des Etats Modernes qui prévoit le retrait des forces étrangères et la tenue d'une conférence internationale de paix à Bombasha devant aboutir à la formation d'un gouvernement d'union nationale et organiser l'élection d'une assemblée constituante. Les  forces politiques banganaises se cristalisent autour de quatre groupes : les partisans du protectorat francovar emmenés par Alfred Boneimar, les monarchistes qui veulent faire du Bangana un royaume et y mettre sur le trône la syldave Marie-Louise de Mountbatten plus concensuelle que le sulfureux Joffrey Delfrous, mis de côté pour tenter d'obtenir le soutien des Francovars, et deux groupes républicains et opposés au protectorat, celui de Prosper Boniface Akilebo soutenu en sous main par les Krasslandais et celui de son allié Ikombo Rototo bénéficiant d'un discret soutien des Mézènes. La conférence aboutit en moins d'un mois aux Accords de Bombasha qui définissent les modalités d'élection d'une Constituante et le partage du pouvoir pendant la période transitoire.

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Les Assemblées Constituantes.

Après le retrait des forces armées étrangères, les Banganais se rendent aux urnes le 13 janvier 2019 pour élire une Assemblée Constituante. La liste favorable au protectorat obtient 13 sièges, contre 7 aux monarchistes et 6 à chacune des deux listes républicaines. Conformément aux Accords de Bombasha le président est choisi par la liste arrivée en tête et c'est donc Filicien Maloku qui préside un gouvernement d'unité national. Les députés favorables au protectorat s'allient alors aux monarchistes pour tenter de  faire passer une Constitution prévoyant un régime monarchique  assujéti à la Francovie mais il leur manque une voix pour atteindre la majorité qualifiée. Ils l'obtiennent en achetant le vote du député rototiste Isidore Toulaho-Laho dont le corps sans vie sera retrouvé quelques jours plus tard sur une plage près de Largeville après qu'il se soit - suivant les conclusions de l'enquête - suicidé en s'infligeant 17coups de machette. Le projet de Constitution adopté par l'Assemblée est toutefois rejeté à 53% par le peuple lors du referendum le 1er mars 2019. L'Assemblée Constituante, désavoué, vote son autodissolution et une nouvelle Constituante est élue le 8 mars. La liste des pro-francovars du UPB arrive à nouveau en tête mais perd 4 sièges au profit des répubicains, les rototistes du MRB passant a 9 sièges et les akileboistes du MPA à 7 sièges. Les monarchistes du PI restent à 9 sièges. Le président Filicien Maloku, jugé trop modéré par l'aile dure de l'UPB est écarté au profit d' Ambinatsoa Antanarivo qui forme un gouvernement partisan et durci le ton face aux partis républicains. L'UPB ayant toutefois perdu sa minorité de blocage qu'il détenait dans la première assemblée, monarchistes et républicains s'entendent pour supprimer le protectorat du nouvau projet de Constitution et un compromis émerge autour d'une monarche constitutionelle. La nouvelle Constitution est cette fois-ci adopée par référendum par 53% le 11 avril 2019.

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Le Royaume du Bangana

Lors des élections législatives suivant l'adoption de la Constitution, le MPA arrive en tête avec 13 sièges mais se trouve privé de son chef Prosper Boniface Akilebo, battu dans sa circonscription. L'UPB d'Ambinatsoa Antanarivo arrive juste derrière avec 12 sièges, contre 11 pour le PI monarchiste de Joseph Delaby et 9 sièges pour les rototistes du MRB désormais menés par Agathe Youbeb. Los de sa première session le Barlamanka, le parlement banganas, élit l'UPB Navalona Kita à la présidence de l'assemblée. Mais des tensions apparaissent vite entre l'UPB qui veut que le Barlamanka siège à Largeville comme l'ont fait les deux Assemblées Constituantes et l'opposition du MPA et du MRB qui estiment que l'assemblée devrait siéger à Bombasha, la capitale du pays. L'élection du nouveau roi qui selon la Constitution doit être élu parmis les membres de la dynastie Mounbato se fait dans un climat tendu et confus. L'UPB soutien le très autocratique prince Tibère et le PI lui péfère le prince Octave censé être plus modéré mais begue et peu charismatique. Peu convaincus par les deux candidats officiels les députés du MPA créent la surprise en votant pour la princesse Alice réputée plus progressiste et le MRB s'y rallie. Alice devance ainsi Tibère et Octave lors du vote. Les députés de l'UPB cherchant à barrer la route à la princesse annoncent qu'ils reportent leur vote sur Octave et proclament l'élection d'Octave sans qu'un second tour de scrutin n'ait réellement eu lieu. L'opposition conteste l'élection en avançant que si un 2e tour devait avoir lieu il aurait du opposer les deux candidats arrivés en tête du 1er tour soit Alice et Tibère. Ainsi en l'absence d'une loi définissant les modalités précises de l'élection la légitimité du nouveau roi se retrouve d'emblée contestée.

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La tyrannie octavienne

Le nouveau roi demeure silencieux et invisible au cours des premières semaines de son règne alors que les députés attendent qu'il désigne  le Tona-Kholo, le chef du gouvernement que le roi doit nommer selon la Constitution. Une rumeur circule selon laquelle le roi serait gravement malade et aurait attrapé une forme grave de la flémingite. Sékou Basombo, un ambitieux et rusé député de l'opposition saisit l'opportunité : il prétend avoir été désigné Tona-Kholo par le Roi peu avant que celui-ci ne perde connaissance parce qu'il est le chef du groupe parlementaire du MPA, le parti ayant le plus de députés au Barlamanka. Les députés du MPA et du MRB s'empressent de voter la confirmation de Basombo au poste de Tona-Kholo lors d'un scrutin auquel les députés de l'UPB et du PI refusent de participer, le jugeant illégal. C'est alors que le roi Octave se manifeste enfin, mais au lieu d'annoncer son choix pour le poste de Tona-Kholo, il déclare qu'il va former un gouvernement sans chef de gouvernement en invoquant un article de la Constitution qui le lui permettrait. Basombo découvre alors que l'article invoqué a été falsifié par le roi et ne correspond pas au texte adopté par le Peuple lors du référendum. Il décide de lancer un vote de destitution du roi au Barlamanka. Le 13 août 2019, alors que le vote est en cours, Octave envoie des militaires qui lui sont fidèles encercler le parlement. Les soldats forcent les portes du bâtiment et font arrêter tous les députés de l'opposition. Mais l'arrestation a été filmée par des députés qui ont eu le temps de diffuser les images sur les reseaux sociaux. Elles ne tardent pas à susciter l'indignation des médias et des chancelleries à travers le Micromonde.

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L'invasion avaro-livadienne

Le lendemain du coup d'Etat, les forces armées de l'Empire d'Avaricum et du Royaume de Livadia entent au Bangana pour se porter au secours du tyran Octave dont le coup de force est contesté par des pans entiers de la société banganaise et une partie de l'armée. Prosper Boniface Akilebo, n'étant pas député a pu échapper aux arrestations et s'enfuit à Prya. Il met en place à Zantavia le 19 août un gouvernement en exil qui cherche a rassembler des soutiens internationaux pour renverser le tyran octave. Le 22 août des navires de guerre Mézènes et Krasslandais instaurent un blocus du détroit de Bighal pour empêcher les Livadiens et les Avarois d'acheminer des renforts par voie maritime vers Largeville. Le 23 août Octave donne l'ordre d'executer tous les députés de l'opposition à l'exception de Basombo et Youbeb, les leaders des deux partis d'opposition au parlement. Mais les soldats chargés de mener cette exécution refusent de perpetrer ce crime inique. Ils organisent un simulacre d'execution et relachent ensuite discretement les députés dans la jungle. Après un long périple a pied de plusieurs semaines ils parviendront a rejoindre les bases de la rebellion ou le gouvernement en exil à Prya. L'annonce de l'executon des députés suscite de vives réactions dans le pays et à l'étranger. Une partie des forces armées se soulève contre le tyran et les forces d'invasion étrangères et fait allégeance au gouvernement en exil d'Akilebo. La rebellion s'étend et parvient a prendre le contrôle de l'ouest du pays. Les forces avaro-livadiennes tentent d'écraser les rebelles mais dans la nuit du 25 au 26 août les forces aériennes du Krassland, de Mézénas et de l'UTO interviennent au Bangana en bombardant les positions avaro-liadiennes stoppant definitivement la progression des envahisseurs. Le 27 août Akilebo invité à la tribune de l'ONA demande une trêve et l'obtient. Octave dont la popularité est au plus bas doit relacher Basombo et Youbeb.

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La présidence Akilebo et la régence Houlogou

Le 12 septembre 2019, Prosper Boniface Akilebo et son gouvernement en exil retournent triomphalement à Sétissi où est proclamée la République populaire du Bangana qui étend son contrôle effectif sur la province des Deux-Fleuves, la plus vaste du pays. Dans la partie orientale du Bangana, Octave tente de se relégitimiser en organisant le 19 octobre 2019 des élection mais elles sont remportées par une liste merksiste-luniniste ce qui constitue un cuisant camouflet pour les monarchistes. Le nouvel homme fort de l'est du pays, Oleg Houlogou, parvient a se débarasser de l'impopulaire Octave en organisant un referendum en vue de sa destitution. Il le remplace sur le trôle par Charles-Amédée, un enfant de 7 ans, qui est le neveu du roi de Francovie. Houlogou se proclame régent et demande le retrait des troupes étrangères avaro-livadiennes. Les Livadiens tentent une dernière manoeuvre pour se maintenir au Bangana en soutenant une tentative de sécession de la Kalésie mais l'opération échoue pitoyablement et ils sont contraints de se retirer de la scène banganaise avec leurs comparses avarois. Le 19 novembre, quelques heures après le départ des derniers soldats livadiens et avarois Akilebo et Houlogou se rencontrent sur la ligne de démarcation pour tenter de réunifier le pays mais les discutions achoppent sur la question de la forme du régime. Akilebo estime que la monarchie a été completement discreditée par Octave et veut une République tandis qu'Houlogou insiste pour maintenir le régime monarchique. Les deux hommes se séparent en convenant de nommer un conseil commun de transition pour faire bonne figure mais entérinent de fait la division du pays entre la République populaire à l'ouest et le Royaume à l'est.

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Le putsch du colonel Ngwenyama

A la fin de l'année 2020, le président Akilebo tombe gravement malade. Touché par la pandémie de flémingite qui ravage de nombreux pays du Micromonde, il doit être hospitalisé au Krassland pour se faire soigner. Le 27 janvier 2021, profitant du vide politique qui s'est crée à la tête de la République, le colonel Hannibal Ngwenyama s'empare du pouvoir à l'issue d''un putsch militaire sans effusion de sang. Il s'autoproclame président du conseil national de transition et annonce l'organisation d'élections sur lesquelles il compte pour asseoir sa légitimité. Mais Ngenyama, qui croyait avoir un boulevard devant lui en l'absence d'Akilebo toujours hospitalisé, a grandement surestimé sa popularité. Il le découvre au soir du second tour où il se fait laminer par Sékou Basombo, le candidat du MPA, qui remporte 93% des suffrages. Après cette humuliante débacle Ngwenyama s'enfuit à Bombasha où il parviendra à rebondir quelques temps plus tard en se faisant nommer Tona-Kholo du gouvernement monarchiste, succédant ainsi à Houlogou, lui aussi touché par la flémingite.

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La présidence Basombo

Sékou Basombo a fait campagne sur un ambitieux programme pour faire du Bangana une puissance forte, libre et indépendante et a su rassembler bien au delà de l'électorat traditionel des akiléboïstes. Son élection triomphale témoigne de la popularité de son projet et même si son projet de réunifier le Bangana sous sa présidence se heurte bien vite à l'hostilité des monarchistes il parvient a obtenir rapidement des succès dans divers domaines. Il rachète un porte-avion et ses avions au Valdisky permettant au Bangana de se doter pour la première fois de son histoire d'une force aéronavale. En contrepartie les Valdiskes reçoivent la moitié des parts de la compagnie minière SOBAMIKRA qui obtient une concession d'exploitation du kradium dans la haute vallée de la Tavia et ils s'engagent a construire un chemin de fer reliant les mines de Kayoukibou à Sétissi puis au port pryan de Zantavia. La compagnie aérienne nationale Banganair se trouve enfin dotée d'un avion long courrier permettant de desservir des liaisons internationales et intercontinentales au départ de l'aéroport de Sétissi qui vient d'être rénové par une entreprise de BTP krasslandaise. Pour l'un de ses premiers dplacement internationaux le président Basombo accompagne le Sétissi Youth Choir à Tealys pour la 14e édition du concours Microvision et à sa grande joie les chanteurs banganais remportent le concours. Le président profite de son séjour pour signer un accord de reconnaissance mutuelle avec le Royaume d'Eiraen, un premier succès diplomatique qui précède de peu la signature d'un accord similaire avec la République de Prya.

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